Émouvante confession, dans un cabaret, d’une prostituée recueillie par Catulle Mendès dans La Voix de jadis (1886).
« Voilà pourquoi je bois autant que je puis. L’absinthe enroue, le genièvre aussi. Après avoir bu, je n’ai plus le son de parole que j’avais dans le temps. Et, à force d’avaler tout ce qui sèche et brûle la gorge, j’espère bien arriver à ne jamais plus entendre, quand je tire le bras aux hommes de la rue, la voix douce dont j’appelais maman et dont je disais que je l’aimais à mon premier amoureux. »
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Livre audio gratuit ajouté le 28/08/2019.
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