Ce conte merveilleux (et entomologique) est tiré du recueil Le Chêne parlant.
« – Il y a des êtres infiniment petits, dont on ne devrait pas parler sans respect, répliqua miss Barbara, qui ne faisait pas attention à la fatigue de son élève. Il y en a qui échappent au regard de l’homme et aux plus forts grossissements des instruments. Du moins je le présume et je le crois, moi qui en vois plus que la plupart des gens n’en peuvent voir. Qui peut dire à quelles dimensions, apparentes pour nous, s’arrête la vie universelle ? Qui nous prouve que les puces n’ont pas des puces, lesquelles nourrissent à leur tour des puces qui en nourrissent d’autres, et ainsi jusqu’à l’infini ? Quant aux papillons, puisque les plus petits que nous puissions apercevoir sont incontestablement plus beaux que les gros, il n’y a pas de raison pour qu’il n’en existe pas une foule d’autres encore plus beaux et plus petits dont les savants ne soupçonneront jamais l’existence. »
Mais les deux, Gérard, les deux !
Ah! je vois que ce matin il y a un nouveau Depasse et un Luttringer! J’aime autant leurs deux voix! Choix cornélien: lequel vais-je choisir?…