Cette mélancolique nouvelle est parue dans le recueil Contes de la vie intime (1888).
« La plus agréable distraction (des deux sœurs orphelines), en été, consistait à épier, trois fois le jour, le passage du bateau à vapeur qui faisait le tour du lac avec sa cargaison de touristes. Ce bateau, plein de passagers venus des quatre coins de la France, représentaient pour elles toutes les joies et toutes les tentations du monde extérieur. […] Leurs yeux pleins de convoitise regardaient passer les touristes portant la lorgnette en bandoulière, les belles dames en fantaisistes costumes de voyage, et, tout en suivant le double sillage argenté du bateau sur la nappe bleue du lac, elles se forgeaient de beaux rêves de plaisirs mondains et de romanesques aventures. »
Source Pixabay.
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