Dans ces poèmes de Maupassant, qui pour les plus longs sont de véritables petites nouvelles en vers, on retrouvera par touches tout ce qu’on aime chez cet immense auteur : l’art du récit et de la forme courte, l’érotisme, le fantastique, la cruauté, l’ironie et le désespoir.
– 01 : Le Mur – Un coup de soleil (Version 2) – Terreur (Version 2) – Une conquête (Version 2)
– 02 : Nuit de neige (Version 2) – Envoi d’amour dans le jardin des Tuileries (Version 2) – Au bord de l’eau (Version 2)
– 03 : Les Oies sauvages (Version 2) – Découverte – L’Oiseleur – L’Aïeul (Version 2) – Désirs – La Dernière Escapade
– 04: Promenade à seize ans (Version 2) – Sommation sans respect – La Chanson du rayon de lune (Version 2) – Fin d’amour – Propos des rues – Vénus rustique
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Sélection de poèmes, La Chanson du rayon de lune.
… Très contente aussi de vous retrouver ma chère Pauline… ainsi que d’avoir des nouvelles de sautillant et de JPB même si c’est en raison de mésaventures de pigeon…
Merci d’évoquer ce rapprochement avec la chanson de Brassens … et que je vous parle aussi de la lavandière…. Ces poèmes me plaisent tant … il me semble que chacun mériterait d’être commenté… je suis étonnée que ce type d’écrit dans son œuvre soit si peu connu a priori…
ainsi donc : « La lavandière »
Maupassant associe souvent dans ses poèmes la volupté avec la chaleur , la nature , le grand-air, les odeurs , les animaux , les insectes qui s’accouplent . Dans ce poème, qu’on a envie de nommer un « poème nouvelle » car plusieurs mouvements y sont présents (une histoire y est racontée ), c’est ce type de contexte qui est donné à voir.
La volupté amoureuse est assimilée à une sorte de maladie ou de drogue indissociable de la mort. Maupassant se plaît à décrire, à creuser, à illustrer, à rendre présent et concret, ce couple « amour mort » . Les deux protagonistes sont conscients à un moment charnière du poème du risque mortifère qui les entraîne . Mais ils se retrouvent , comprennent que jamais ils ne se passeront l’un de l’autre.
Le génie de Maupassant : description si riche de la volupté avec ses odeurs (d’amande ou de lavande…) les couleurs (le rouge des lèvres… )…. Un vrai régal… une rencontre par procuration de la volupté… non ?
La volupté, la chaleur, la nature, le grand-air, les odeurs, les animaux, les insectes qui s’accouplent ! J’en connais un qui sautille déjà !
MAAAX !
ALICE LYM… Bonjour…
Dans mon tsundoku… vos deux lectures de Franck FLYMAN… et la nouvelle lue par Franck DAVID… ” Les roses de Pâques “… Depuis quelques mois… et pour quelques mois encore… accaparé par PROUST… que je lis dans le texte et que 3… voire 4 écoutes de toutes parts… me renvoient en echo ! J’ ai bien peur qu ‘ au 18 Novembre mon cerveau ne soit reduit à l’ état de madeleine émiettée !
Je rajoute ces poèmes de MAUPASSANT à ma liste… non… pas ma liste… je n ‘ en ai pas… à… mes desirs en suspens… disons-le comme ça… bien qu ‘ un signe indien pèse pour moi sur les lectures de PAULINE P… Plus d’ une fois… j ‘ ai été sur le point de l’ ecouter dans telle ou telle lecture qui m ‘ attirait fortement … et chaque fois… j ‘ en ai été détourné ! Etrange… Ses enchantements de charmeuse de serpents… seraient-ils en butte à une force magique adverse ? Elle est devenue ma platonique ddv…
Avec mon cordial salut…
Bonjour sautillant !
Contente que vous ayez écouté Franck Flyman … et vous voilà donc entré dans l’immense cathédrale construite par Proust… c’est un bel événement… ajouter les poèmes de Maupassant dans l’escarcelle de vos désirs en suspens… cela paraît une bonne idée… un autre genre… ces petites gouttelettes de poésie… belle continuation
Ce poème est assez marquant, et très sensuel, c’est vrai. Et Maupassant excelle dans ces poèmes narratifs… Mon préféré demeure sans doute la Dernière Escapade, car il est d’un goût presque gothique…
bonjour Pauline !
La dernière escapade… merci de me l’indiquer … je ne l’ai pas encore écoutée… j’ai un peu picoré l’ensemble dans le désordre… et souvent écouté plusieurs fois les mêmes… ce que je continue à faire d’ailleurs… je ne m’en lasse pas… cela me repose souvent… mais « la dernière escapade »… c’est noté… … et voici quelques mots sur
« une conquête » : l’art du conteur de Maupassant s’épanouit dans ce poème . Le récit, assez long, nous rapporte l’histoire d’un jeune homme, romantique et passionné par une femme qu’il a croisée par hasard dans la rue. À la fin, l’adage « quand on n’a pas de grives, on se contente de merles » nous entraîne vers un dénouement plein d’humour qui nous fait sourire. La douceur de vivre de la fin du XIXe siècle , avec les barques sur les rivières, le loisir, la nonchalance, la vie de jeunes hommes aisés en partie oisifs : tout ceci nous donne à voir un art de vivre qui fait maintenant partie du passé. Légèreté , intensité des amours imaginés sont d’autres ingrédients du même poème. Les faux-semblants et les illusions créent presque une déception , presque un peu amère…