Cette plaisante et tragique histoire de bigamie de Marie Aycard (1794-1859) est parue dans La Presse littéraire en 1854.
« Rien n’était plus contraire aux mœurs et aux habitudes anglaises que ce qui se passait : une femme qui épouse un homme sans l’aimer, qui, presque au pied de l’autel, déclare à son mari qu’elle le quitte poursuivre ou plutôt pour courir après un amant ; cela confondait toutes les idées du jeune midshipman, cela lui semblait une monstruosité qui approchait de la folie. Il fallait s’expliquer avec ce don Juan de Cuentès, puisque la nouvelle mariée n’était pas en état d’entendre la raison. Lord Linch prit donc le chemin de la rue d’Alcala, et il n’eut que quelques pas à faire pour se trouver face à face d’un jeune homme, la tête couverte d’un large sombrero et portant la capa avec une élégance inimitable et particulière aux Espagnols. On ne voyait que les yeux du jeune homme, deux yeux noirs et animés d’un feu sombre. »
Sabre français des marins de la Garde, typique du Premier Empire.
J’ai trouvé aussi, Simanot Oleg. Merci à vous !
Tres jolie histoire !