Cet essai de l’académicien Charles de Mazade (1820-1893) sur Manon Roland, née Jeanne Marie Phlipon, salonnière et personnalité politique française, née le 17 mars 1754 et guillotinée le 8 novembre 1793, est paru dans la Revue des deux mondes en 1864. Il constitue la première partie d’un ensemble nommé Deux Femmes de la Révolution. La deuxième partie est consacrée à Marie-Antoinette.
« Mais pour ceux qui attachent un juste prix à l’intégrité de l’espèce humaine, c’est une de ces natures qui restent saines jusque dans les corruptions de leur temps, qui peuvent se tromper sans s’avilir jamais. Il y a en elle la fierté du regard qui ne s’abaisse pas, la dignité naturelle, le ressort généreux du caractère, la haine de l’injustice, le dédain de la force, tous les goûts de la liberté, et c’est par là que Mme Roland reste une des plus nobles personnifications de la race humaine dans une de ces crises où les hommes en pliant devant la dictature des multitudes se préparent quelquefois à plier devant la dictature d’un maître, – et se croient toujours de grands citoyens. »
Prenez et… oups, j’ai failli blasphémer !
Hé, hé, Daniel Luttringer a encore frappé ! Il n’arrête pas !
Je prends, merci.
Merci à vous, Lyse ❄, de m’aider à faire “revivre” cette femme supérieure !
Qui n’aurait pas le goût de connaître une femme dont on dit:
“Il y a en elle la fierté du regard qui ne s’abaisse pas, la dignité naturelle, le ressort généreux du caractère…”
-Jeanne-Marie Phlipon a dû connaître d’autres salonnières aussi fascinantes qu’elle… Quelle époque ! ꧁✿✿꧂
Merci à vous Daniel