Cet essai historique est paru dans La Bibliothèque universelle et revue suisse en 1882, dans le cadre d’une étude de Paul Tora sur La Femme russe au XVIIIème siècle.
Le début : « Elles étaient toutes deux princesses et toutes deux, semblait-il, destinées à rehausser l’éclat d’un trône par leur beauté. L’une possédait la grâce qui attire les cœurs et désarme l’envie. L’autre avait cette fierté superbe qui impose aux multitudes et met au front des reines une auréole. Elle foulait l’hermine d’un pied dédaigneux, et acceptait les hommages de la foule comme un tribut dû au sang dont elle était issue. Nées de races ennemies, toutes deux assistèrent, impuissantes et sans voix, à la lutte qui devait décider de leur bonheur et de leur liberté, et, précipitées de l’opulence dans la plus affreuse misère, elles expièrent par leur martyre les ambitions et les crimes de leur famille. »
portraits de Catherine Dolgorukaya (1729) et Maria Menshikova (entre 1722 et 1723)
Je vous en prie, Zahia !
Merci beaucoup pour cette belle lecture
Oui, Jibou, comme vous dites, on ne finit jamais d’apprendre…
Intéressant glaçant plein d’enseignement.
Merci Monsieur Lutringer!
Merci…et bonne soirée !
En fait, Claryssandre, je n’ai pas l’ouvrage en entier, il s’agit d’un extrait paru dans une revue suisse. Par ailleurs, je sais que Christiane-Jehanne prépare un autre extrait. Je vous promets de faire des recherches complémentaires, car vous avez raison, le texte est très intéressant.
Merci pour cette lecture très intéressante. Lirez vous d’autres extraits de cet ouvrage ?