Cette nouvelle/conte, censée se dérouler lors de la guerre russo-polonaise de 1830-1831, de Félix Pyat (1810-1889) est extraite du recueil Le Salmigondis, contes de toutes les couleurs édité en 1834.
« Une douleur vive et soudaine crispa le front de Stanislas : sur cette main nue, il ne voyait pas la bague qu’il avait donné à Maria en partant pour la guerre. Les cinq doigts étaient veufs. Il saisit brusquement l’autre main et la regarde ! Rien. Plus d’anneau, plus de collier, pas un bijou d’or, à ses oreilles : mais l’anneau de fidélité où est-il ? Qu’en a-t-elle fait ? Stanislas écumait de colère, une douloureuse idée lui vint au cœur, une idée de jalousie : il regrettait de n’avoir pas regardé aux doigts du pendu. La jeune fille dormait toujours : il la secoua en blasphémant. »
Source Pixabay.
J’affectionne l’iconoclaste Jean-Pierre !
Je partage l’observation de Daniel (espérant qu’il me trouvera constructif, pour une fois ;-)) : Adam a du talent.
Quant à moi, j’ai observé que Adam , soit qu’il égratigne, soit qu’il loue, a une plume remarquable !
Merci à lui !
En latin “legere” signifie lire et signifie cueillir.
Sur ce site Litterature audio.com, il m’est toujours agréable de retrouver le remarquable et exemplaire DanielLuttringer qui sait très bien cueillir de beaux textes et rendre leur lecture profitable d’une manière nette, précise et intelligente.