L’histoire tragico-merveilleuse d’un chevalier et d’une ondine…
« Mais, au bruit qu’il fit, la jeune fille leva les yeux, et prenant près d’elle un coquillage qui semblait pétri d’argent et d’azur, elle le remplit d’eau et le présenta au chevalier, qui, en la regardant, avait tout oublié, chaleur, fatigue et soif. Le chevalier en buvant leva la tête, mais lorsqu’il baissa les yeux et les reporta vers l’endroit où était la jeune fille, il ne vit plus rien. À la place même où elle était, l’herbe ne paraissait pas foulée, et les fleurs les plus frêles étaient debout sur leurs tiges pleines de fraîcheur et tout humides de rosée ; il lui sembla seulement voir l’eau agitée se calmer peu à peu, comme si la belle inconnue s’était laissée glisser dans la fontaine ; mais lorsque l’eau fut calmée, il ne resta plus aucune trace de sa présence, et n’était le beau coquillage d’azur et d’argent qu’il tenait à la main, le chevalier aurait cru qu’il avait fait un songe. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Paul Gauguin, Baigneuses.
On ne peut ni punir l’un ni punir l’autre
Qui est héros ou héroïne
Joli résumé, Patty ! Merci à vous !
Même un preux chevalier peut faillir à ses promesses! c’est l’éternel problème de la tentation….
Loin des yeux, loin du coeur, c’est hélas très fréquent!
merci de nous avoir fait découvrir néanmoins cette jolie histoire.