Ce n’est pas le grand romancier Gaston Leroux qui se plaint dans ces deux lettres ; mais le citoyen
excédé par les règlements administratifs.
Son pardessus montre l’absurdité des contraintes des « objets trouvés ».
« Figurez-vous, monsieur, que j’ai perdu mon pardessus, ce qui, au bout du compte, n’aurait rien de surnaturel, si, ayant perdu mon pardessus et l’ayant retrouvé, je ne continuais pas moins à l’avoir perdu tout de même. »
À M. Cambronne, poste restante accuse les méthodes de la poste :
« C’est trop fort ! m’exclamai-je, en repoussant le papier avec horreur. Vous me livrez une lettre que vous savez ne pas m’appartenir et vous en retenez une autre que vous savez pertinemment être la mienne, sous prétexte qu’il vous faut des papiers et des renseignements !
– C’est le règlement ! »
Paul Balluriau, Bureau restant (1901) Domaine public
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