Dans la province de Canton, à l’époque où Tou et Kouan sont amis. Ils ont fait élever chacun un pavillon sur le bord d’une pièce d’eau commune aux deux propriétés. Plus tard, s’étant pris d’animosité l’un contre l’autre, ils ont fait construire un mur qui sépare l’étang en deux. Les deux familles ont chacune un enfant, un garçon, Tchin-Sing, et une fille, Ju-Kiouan, qui grandissent…
« Tchin-Sing avait aussi aperçu cette beauté merveilleuse : « Est-ce un rêve que je fais tout éveillé ? s’écria-t-il. Cette charmante figure qui scintille sous le cristal de l’eau doit être formée des rayons argentés de la lune par une nuit de printemps et du plus subtil arôme des fleurs ; quoique je ne l’aie jamais vue, je la reconnais, c’est bien elle dont l’image est gravée dans mon âme, la belle inconnue à qui j’adresse mes distiques et mes quatrains. »»
Il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
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