Yolande est une jolie, mais un peu elliptique, nouvelle d’amour de Louise Colet (1810-1876), écrivain dénigrée par Flaubert après sa rupture amoureuse avec lui…
« À dix-huit ans, la seule poésie d’Yolande était sa voix ; en l’écoutant chanter on comprenait que cette femme saurait aimer ; mais si on avait interrogé son cœur on l’aurait trouvé muet. Elle était fort belle ; elle avait de sa mère, ce qui l’avait rendue très fière dans sa jeunesse, une taille élevée et majestueuse, un port imposant, une tête admirablement posée sur un beau cou de cygne, des pieds et des mains aristocratiques, tout ce qui fait dire d’une femme quand elle entre dans un salon : «Elle est d’un haut rang ! »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Mon cher Barbon, votre commentaire est un chef d’oeuvre de finesse.
Maintenant, disons que “Lui” ne pose pas de problème, si on le rapporte à Flaubert. Par contre, il est certain que “écrivain dénigrée” fait “transgenre” !
Merci.
Ce que j’aime chez vous, D. L., c’est cette modernité effrénée du verbe. Ainsi « écrivain » devient-il féminin et la syntaxe est-elle libérée de toute entrave : « écrivain dénigrée par Flaubert après sa rupture amoureuse avec LUI ».