Cette nouvelle historique, au titre odorant, d’Amédée de Bast (1792-1892) évoque avec bonheur la veille du jour du mariage d’Élisabeth-Sophie de Lorraine (Mademoiselle de Guise) avec le duc de Richelieu le 7 avril 1734. Elle est extraite du recueil Les Fresques édité en 1859.
« Quant à moi, mesdemoiselles, poursuivit Mlle de Guise, je me réserve le droit de revêtir ces belles reinettes de leurs atours de pâte et de les jeter dans la poêle.
– C’est brave de ta part, interjeta Mme de Bussy, car enfin la veille d’un mariage un joli visage n’affronte pas volontiers les frémissements d’une friture, et si un malheur arrivait ?…
– Eh bien, interrompit la châtelaine de Beaujeu avec un stoïcisme charmant, je serais Mlle de Guise la Balafrée ! »
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