Les lois laïques de 1902-1905 obligent brutalement les religieuses d’une école primaire à Lyon à retrouver la vie civile. Elles sont dispersées au quatre coins de la France. L’une d’elles « se perdra »…
« – Vous êtes ici chez deux de mes sœurs de Clermont-Ferrand, dit la supérieure. Vous venez prendre leur bien.
– Je vous l’ai dit, ça ne me regarde pas.
– Je proteste en leur nom, monsieur.
– Pas longuement, n’est-ce pas ? dit le faux bourgeois, qui n’en était pas à sa première opération.
Sœur Justine fit signe de la main : « Taisez-vous » !
– Oh ! dit-elle plus fortement, je ne vous ferai pas de discours, allez ! Mais je vous dis, pour que vous le répétiez, que vous commettez trois injustices : en détruisant mon école, qui est celle des pauvres et des chrétiens ; en prenant notre bien, et en nous chassant de notre domicile, comme vous allez le faire. Expulsez-moi, maintenant. »
Chagrin pour Sœur Pascale
Je le garderai pour moi. J’adore également Sue. Deux bonnes nouvelles pour commencer la journée…MERCI !!!