Ce conte merveilleux de Saint-Agnan Choler (1820-1880) a été publié dans la revue Le Monde fantastique en 1845.
« […] En ce moment, la princesse allongeait les bras et remuait les lèvres.
– Oh ! La, la ! Fit-elle.
– Remettez-vous, chère princesse, dit Poltronnet en lui appliquant sur la tête un baume que sa mère lui avait donné, et qui avait la vertu de refermer les blessures ; le danger est passé, et vous n’avez auprès de vous qu’un prince qui vous adore !
– Ba, ba, ba, dit Fleur-d-Esprit d’une voix mélodieuse, en essayant d’attraper la plume qui pendait sur le front du prince.
– Monsieur, dit l’écuyer, il faut que vous vous trompiez, ou que la princesse Fleur-d-Esprit ne soit pas spirituelle qu’on vous l’a assuré. Ce qu’elle dit là n’est pas très drôle. »
Hadol, “Les deux époux vécurent heureux, s’adorant l’un l’autre.” Les Aventures merveilleuses du prince Poltronet et de la princesse Fêlée (éd. Degorce-Cadot, 1874)
Eh bien, c’est merveilleux, Dounia !
J’ai écouté ce conte et j’ai bien apprécié. Vous le racontez si bien que je me suis plongé dans l’histoire! Merci 🙂
Vivons dangereusement, Le Barbon !
Je vais essayer ça en espérant que c’est écoutable. Je prends le risque.