Cette longue nouvelle d’amour (dramatique) d’Henri Beyle (Stendhal) est parue dans la Revue des deux mondes en 1853.
« Au milieu de cette vie qui s’écoulait le matin avec des savants et le soir dans des bals d’ambassadeurs, l’amour n’effleura jamais le cœur de la riche héritière. Les Français l’amusaient, mais ils ne la touchaient pas. – Sans doute, disait-elle à sa mère, qui les lui vantait souvent, ce sont les hommes les plus aimables que l’on puisse rencontrer. J’admire leur esprit brillant, chaque jour leur ironie si fine me surprend et m’amuse ; mais ne les trouvez-vous pas empruntés et ridicules dès qu’ils essaient de paraître émus ? Est-ce que jamais leur émotion s’ignore elle-même ? »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Comtesse Olga Chouvalova née princesse Belosselsky-Belozersky, par Winterhalter (1858).
Veronique, certes je ne pense pas être dénué de courage d’une manière générale, mais ici le mot discipline serait plus approprié ! Merci à vous, en tous cas !
Merci Daniel pour votre belle lecture!
Merci aussi pour toutes les lectures que vous produisez en ce moment! Quel courage et quel talent!
Très bonne continuation à vous et au plaisir de vous écouter à nouveau prochainement.