Ne pas confondre La Dompteuse de Sacher-Masoch (1836-1895) et La Dompteuse d’Antonio de Hoyos y Vinent (1913) bien qu’elles ne soient ni l’une ni l’autre fréquentables sans danger, comme l’indique le portrait de notre héroïne :
« Encore enfant, son plus grand plaisir était de martyriser les oiseaux, les chiens, tous les animaux familiers ; puis, adolescente, elle assistait, frémissante, aux châtiments que son père, ivrogne, violent, sujet à de féroces accès de colère blanche, faisait infliger aux serfs pour la moindre faute ; femme enfin, elle se sentit en proie à une lascivité taciturne et cruelle, comme possédée d’un maléfice diabolique. Obligée, on ne sait à la suite de quelles sombres histoires, de quitter la Russie, ce yacht devint le merveilleux alcazar d’Ys dans lequel la fille du Roi vivait emprisonnée par ses passions. »
Une histoire qu’on peut classer dans le dossier Cannibalisme…
Écrivain et journaliste, Antonio de Hoyos y Vinent (1884-1940) fut une des figures majeures du Décadentisme espagnol. Esthète, dandy, sourd de naissance, vivant ouvertement son homosexualité, cet auteur prolifique à la personnalité hors-normes fut emprisonné à la fin de la Guerre Civile pour sa militance au sein d’un syndicat anarchiste. Il mourut en prison en 1940, aveugle, paralysé, abandonné de tous…
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