Cette édifiante nouvelle/conte de Jules Lemaître (1853-1914) est parue dans la revue Magasin littéraire – Contes choisis en 1894.
« En ce temps-la, la duchesse Anne de Bretagne se trouvait, malgré sa puissance et ses immenses richesses, dans l’état le plus piteux du monde, étant rongée d’un ulcère qui lui faisait souffrir mille morts et ne lui laissait de repos ni le jour ni la nuit. En vain avait-elle appelé les plus célèbres mires de Padoue et de Ravenne : leur science n’avait fait que blanchir contre le mal dévorateur.
Alors, elle pensa que le Doigt de saint Jean pourrait sans doute la guérir, et elle commanda aux prêtres de lui amener dans son château la bienveillante relique. Elle promettait, si elle était guérie, de donner aux pauvres dix mille écus d’or, et dix mille autres écus pour l’embellissement du sanctuaire miraculeux. »
d’après Jean Bourdichon, Grandes Heures d’Anne de Bretagne (1503-1508)
Hirondelle, j’adore le résumé que vous faites des résultats pour le moins hétérogènes de ma méthode “hasardeuse” !
Hahaha,excellent !
Alors c’est grâce à cette technique vous nous faites voyager du Far-West à l’Inde, en passant par Cuba, la vieille Russie et ailleurs ? Bravo et merci !
Chère Hirondelle, je m’adonne à l’archéologie dans Gallica. J’y ai découvert près d’une cinquantaine de revues littéraires dont certaines sur 100 années d’archives. Une sorte de pioche aléatoire sous Excel a proposé, ce jour-là, cette nouvelle… J’ai bon ?
“En sabots mirlitontaine, ah ah ah, vive les sabots de bois !”
Merci Monsieur Luttringer, je sais maintenant d’où vient la chanson !
(mais où allez-vous donc chercher tout ça ?)