Deux contes de Paul Arène sur le même sujet !
La Calanque des sirènes
« On ne voyait partout que femmes-poissons se jouant sur les flots ou prenant le soleil entre les roches, méchantes pour le pauvre monde et pourtant belles à damner avec leurs seins pointus et leurs cheveux tressés de corail qui cachaient, tant ils étaient longs, les écailles d’argent de leur queue. »
Nichée de sirènes
« On ne sait pas précisément comment se reproduisent les sirènes ; plus malin que moi le dira !
Une chose assurée, pourtant, c’est qu’il y en a de vieilles, ridées comme des sorcières, et de jeunes avec leurs petits qui nagent autour et viennent téter à la mamelle. Des navigateurs ont vu ça.
Par exemple, personne n’a jamais vu de mâles. Peut-être qu’ils habitent les grands fonds, et qu’à la manière des poissons, sans jamais connaître leurs femelles, ils n’approchent du bord que pour frayer. »
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