« En incipit de cette nouvelle, on apprend que M. Melchior de Voguë attribue à cette œuvre une importance décisive : « Elle est, dit-il, de trente ou quarante ans en avance (les Récits de Mirgorod, dont elle fait partie, avaient paru en 1834), Tolstoï pourrait signer les dernières pages. » Mais M. de Vogüé, parlant d’après l’original, ignorait sans doute lui-même que cette nouvelle eût été traduite en français dès 1845 : il cite avec éloges, dans sa bibliographie des traductions françaises d’œuvres russes, la traduction de Tarass Boulba par Viardot (un vol. in-i2, 1853) ; il ne cite pas l’édition de 1845 (Paulin, éditeur) ou figuraient, à la suite de Tarass Boulba, quatre nouvelles qui n’ont pas été réimprimées, entre autres, sous le titre légèrement modifié, Un ménage d’autrefois, celle que nous en tirons aujourd’hui. Nous avons eu en effet la chance de mettre la main, il y a quelque temps déjà, sur ce volume rare et presque ignoré, peut-on dire ; et l’occasion nous semble bonne, à cette heure, en replaçant en lumière l’excellente traduction de Viardot, venue trop tôt et passée inaperçue, d’ajouter cette œuvre significative à ce que le public français connaît du grand initiateur de l’école naturelle en Russie. Peut-être même ne nous en tiendrons-nous pas là. » F. J.
Les Petits Propriétaires d’autrefois
55 minDaniel Luttringer
Traduction : Louis Viardot (1800-1883).
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Livre audio gratuit ajouté le 01/07/2018.
Je vous en prie, Barben !
Merci
Magnifique lecture
Beau partage, merci à vous.
J’adorerais, Jocelyne ! C’est une oeuvre d’île déserte, mais je ne sache pas qu’il existe une version traduite du domaine public. J’en suis infiniment désolé.
Je vous écris pour vous faire une demande speciale: pourriez-vous lire Le scribe de Herman Melville, je lis présentement D.Pennac où il raconte sa lecture sur scène de ce roman.