Cette piquante et légère nouvelle de Mary Summer (1842-1902) est parue dans La Grande Revue. Paris et Saint-Pétersbourg en 1888.
« L’espoir et le courage revenaient au cœur de Joséphine. Les caresses du maître étaient de bonne augure ; il y avait dans l’année quelques semaines au plus, alors que les arbres verdissaient et que les petits oiseaux faisaient leur nids, où cet homme de bronze subissait d’une façon absolue l’influence féminine.
– Tu as raison de te lever de bonne heure, reprit-il ; tu es fraîche comme Hébé ce matin. Comme c’est gentil la batiste rose sur une peau blanche !
Il enveloppa Joséphine d’un regard amoureux, essayant d’ouvrir davantage le peignoir. Il y allait en conquérant habitué à ce que rien ne lui résiste ; le tissu fragile se déchira… »
Joaquín Sorolla y Bastida, La robe rose. Après le bain (1916).
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.