Cette pathétique nouvelle de Maupassant a été publiée dans le magazine L’Écho de Paris en 1889 puis dans le recueil L’Inutile Beauté.
« Le docteur voulut d’abord ôter le masque et reconnut qu’il était attaché d’une façon compliquée avec une multitude de menus fils de métal, qui le liaient adroitement aux bords de sa perruque et enfermaient la tête entière dans une ligature solide dont il fallait avoir le secret. Le cou lui-même était emprisonné dans une fausse peau qui continuait le menton, et cette peau de gant, peinte comme de la chair, attenait au col de la chemise.
Il fallut couper tout cela avec de forts ciseaux ; et quand le médecin eut fait, dans ce surprenant assemblage, une entaille allant de l’épaule à la tempe, il entr’ouvrit cette carapace et y trouva une vieille figure d’homme usée, pâle, maigre et ridée. Le saisissement fut tel parmi ceux qui avaient apporté ce jeune masque frisé, que personne ne rit, que personne ne dit un mot. »
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
Source Pixabay.
Merci à vous, Lyre. Une fois n’est pas coutume, j’ajoute que je publie mes lectures désormais sur audiocite.com
Nouvelle drôle et émouvante . Vous interprétez les différents caractères merveilleusement bien avec une intonation toujours très juste.
Merci vivement pour cet instant de bonheur.