Paul Scudo (1806-1864) est un critique musical, musicographe français d’origine italienne, qui semble assez féroce, quand on lit par exemple :
« Quand M. Wagner a des idées, ce qui est rare, il est loin d’être original ; quand il n’en a pas, il est unique et impossible. »
« Nous dirons fort peu de choses des compositions de M. Liszt. Sa musique est à peu près inexécutable pour tout autre que lui ; ce sont des improvisations sans ordre et sans idées, aussi prétentieuses que bizarres. »
« M. Verdi est un musicien de décadence. Il en a tous les défauts, la violence du style, le décousu des idées, la crudité des couleurs, l’impropriété du langage. »
La lecture d’Une sonate de Beethoven nous oblige à réviser notre jugement. Cet article admiratif est remarquablement et chaleureusement écrit.
À la question :
« Pourquoi, monsieur, n’auriez-vous pas la bonté de me dire quelle est l’origine de cette sonate en ut dièse mineur que je préfère entre toutes celles que nous devons au génie vaste et profond de Beethoven ? », l’interrogé répond par une étude détaillée de la Sonate au clair de lune et nous conte mille détails sur la vie douloureuse et autoritaire du grand compositeur allemand.
Ludwig van Beethoven, Sonate au clair de lune I. Adagio, interprétée par Paul Pitman (domaine public).
Ajoutez un commentaire !
C'est la meilleure manière de remercier les donneurs de voix.