« Remarquez-le bien, monsieur, je ne parle pas du cambriolage. Je ne réclame pas contre ce que j’ai mérité, n’ayant pas eu plus que je ne méritais. Ce fut bel et bien du cambriolage, et je l’ai payé de mes trois ans. Je reconnais le cambriolage ; mais quant au meurtre, qui fait aujourd’hui de moi un condamné à vie – et avec un autre juge que Sir James j’y allais peut-être de la corde, – j’affirme n’être pour rien là dedans et proteste de mon innocence. »
Tel est le contenu de la nouvelle de Conan Doyle, Une visite nocturne.
L’atmosphère de La Chambre scellée rappelle celle de La Main brune.
« J’avais en face de moi une grande porte brune, dont un scellé de cire rouge, large comme une pièce de cinq shillings, défendait la serrure : couvert de poussière et décoloré, le scellé devait être là depuis longtemps. Je le considérais avec étonnement me demandant ce que pouvait cacher cette porte. »
Deux histoires extraites du recueil La Main brune.
Consulter les versions textes de ce livre audio : Une visite nocturne, La Chambre scellée.
Merci infiniment, M. Depasse, pour ces 2 belles nouvelles de Conan Doyle que je découvre avec plaisir et étonnement : je connaissais l’humour britannique, mais je ne savais pas combien les Anglais aiment le “macabre”… disons le “gothique”.