Le Harem, troisième partie de Les Femmes du Caire : Scènes de la vie égyptienne, a été publiée dans la Revue des deux mondes en septembre 1846.
« La loi musulmane n’a donc rien qui réduise, comme on l’a cru, les femmes à un état d’esclavage et d’abjection. Elles héritent, elles possèdent personnellement, comme partout, et en dehors même de l’autorité du mari. Elles ont le droit de provoquer le divorce pour des motifs réglés par la loi. Le privilège du mari est sur ce point de pouvoir divorcer sans donner de raisons. Il lui suffit de dire à sa femme devant trois témoins : « Tu es divorcée, » et elle ne peut dès lors réclamer que le douaire stipulé dans son contrat de mariage. Tout le monde sait que, s’il voulait la reprendre ensuite, il ne le pourrait que si elle s’était remariée dans l’intervalle et fût devenue libre depuis ». »
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