Rappelons-nous que l’écrivain autrichien du XIXe siècle, Sacher-Masoch, a décrit le plaisir particulier procuré à un individu par sa propre souffrance. Il a donné son nom au « masochisme » (lisez par exemple Les Batteuses d’hommes).
Deux flagellations différentes dans ces deux récits de Femmes slaves (1889) :
Theodora (Serbie)
« Théodora retira vivement une corde qu’elle avait autour des reins, et attacha au baron les bras derrière le dos. « Voilà ! murmura-t-elle ; maintenant, mon amour, nous allons pouvoir célébrer nos noces. » Puis, elle lui appliqua un vigoureux coup de poing dans le dos et le poussa devant elle en le frappant d’une baguette qu’elle venait de couper dans la haie voisine. »
La Pénitente (Petite-Russie) :
« La jeune femme, les dents serrées, la frappa à deux reprises du bout de son petit pied dédaigneux. D’un mouvement spontané la pénitente, de ses deux mains, s’empara de ce pied, chaussé d’une pantoufle brodée d’or, et le pressa contre ses lèvres. »
Consulter les versions textes de ce livre audio : Theodora, La Pénitente.
extraite d’une édition de 1909 de Léopold von Sacher-Masoch, Les Batteuses d’hommes.
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