Ces trois nouvelles sont extraites des Historiettes, contes et fabliaux, manuscrit de 1788 du Marquis de Sade.
L’Instituteur philosophe
« Persuader par exemple à un jeune homme de quatorze ou quinze ans que Dieu le père et Dieu le fils ne sont qu’un, que le fils est consubstantiel à son père et que le père l’est au fils etc., tout cela, quelque nécessaire néanmoins que cela soit au bonheur de la vie, est plus difficile à faire entendre que de l’algèbre. »
Le Talion
« Mme d’Esclaponville, dis-je, était une blondasse un peu fade, mais fort blanche, d’assez jolis yeux, bien en chair, et de ces grosses joufflues qu’on appelle communément dans le monde de bonne jouissance. »
La Marquise de Telême, ou Les Effets du libertinage
« Ce qui vient de vous arriver, madame, dit-il en s’adressant à la marquise, a dû vous paraître fort extraordinaire, et n’est pourtant que la chose du monde la plus simple ; venue à Paris sans crédit, sans ressources, sans protection, à peine âgée de dix-sept ans et une trop jolie figure, vous deviez nécessairement être dupée, ce n’est pas votre faute. »
(Note : La fin du conte est endommagée par la corruption du manuscrit)
Consulter les versions textes de ce livre audio : L’Instituteur philosophe, Le Talion, La Marquise de Telême, ou Les Effets du libertinage.
Mr l’abbé Coco faisant un tour de promenade au jardin du Roi, avant diner avec son élève (XVIIIe).
Il manque juste deux contes pour achever les « Historiettes, Contes et Fabliaux » (1788/1926) (divers lecteurs) :
– Le Cocu de lui-même, ou le Raccommodement imprévu
– Les Dangers de la bienfaisance (Appendice)