« Ah oui ! la société d’aujourd’hui est divisée entre capitalistes et prolétaires ; mais, en même temps, elle est menacée par le retour offensif de toutes les forces du passé, par le retour offensif de la barbarie féodale, de la toute puissance de l’Église et c’est le devoir des socialistes, quand la liberté républicaine est en jeu, quand la liberté de conscience est menacée, quand les vieux préjugés qui ressuscitent les haines de races et les atroces querelles religieuses des siècles passés paraissent renaître, c’est le devoir du prolétariat socialiste de marcher avec celle des fractions bourgeoises qui ne veut pas revenir en arrière. »
Dans ce discours prononcé le 26 novembre 1900 devant les socialistes du Nord, Jean Jaurès – alors en opposition avec Jules Guesde – explique ce que doit être, selon lui, la stratégie du Parti Socialiste par rapport aux institutions bourgeoises. Son argumentation s’appuie, entre autres sur l’attitude des différents courants socialistes pendant l’affaire Dreyfus.
Un texte qui ne manque peut-être pas d’une certaine actualité…
Eugène Pottier, Pierre de Geyter, L’Internationale, murmurée par le donneur de voix. Bruitages personnels.
C’est vraiment fantastique
Merci beaucoup
Bonsoir.
Merci pour le petit rappel d histoire.
Well, you made my day 😉
Je me suis promenée hier, en profitant du beau soleil écossais, tout en (ré) écoutant votre Jaurès et Ma vie valait-elle la peine d’être vécue ? d’Emma Goldman (lu par Julie sur le site, si vous avez un moment, je vous le recommande chaudement).
By the way … L’Internationale vous va très bien 😉
Au plaisir de vous retrouver pour de nouvelles joies littéraires.
Amicalement Fraise