« De onze heures du matin à huit heures du soir, l’étudiant Tchistiakof courait le cachet ; une fois par semaine seulement, le mercredi, jour où l’heure de ses leçons était retardée, il s’en allait un instant à l’Université, pour s’inscrire chez l’appariteur. Il n’assistait jamais aux cours et ne savait même pas où se trouvaient les auditoires des étudiants en droit de seconde année, car il détestait les professeurs et ne songeait qu’à quitter pour toujours sa patrie et à aller vivre et étudier à l’étranger. C’était pour cela qu’il avait accepté tant de leçons et qu’il économisait sans cesse. Le soir, rentré chez lui, il apprenait le français. […] »
Piotr Ilitch Tchaikovsky, Sérénade mélancolique en Mi majeur, Op. 26, interprétée par Leonid Kogan et l’Orchestre Philharmonia, dirigé par Kiril Kondrashin (1961, domaine public).
PARFAIT Pomme! comme d’hab….
Merci Lyre, je suis ravie que cette nouvelle vous ait plu.
Quelle nouvelle passionnante si bien lue par Pomme dont j’adore la voix. Merci à elle de nous donner tant de bonheur.