Ce récit est la suite de Ma vie d’enfant.
Terrible portrait de la Russie au XIXe siècle.
Dès 9 ans, le jeune Gorki commence à travailler. Il plonge dans un univers foncièrement amoral, plein de promiscuité, de saletés et d’obscénités, de violences, d’humiliations, et aussi, d’un ennui exaspérant.
Heureusement, il découvre la littérature qui lui permet de survivre et attise son désir d’apprendre.
Traduction : Serge Persky (1870-1938).
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Références musicales :
Alexandre Borodine, Dans les steppes de l’Asie Centrale, interprété par l’Orchestre des Concerts du Conservatoire, dirigé par André Cluytens (1960, domaine public).
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Livre audio gratuit ajouté le 26/08/2017.
RF, comme j’apprécie votre commentaire! Fin, et audacieux, mais tellement juste, dans son rapprochement avec Zola. Et merci pour votre compliment qui me touche vraiment.
Écrivain exceptionnel : compatissant, observateur, critique, intelligent, parfois gothique façon Ann Radcliff, courageux, amoureux de la vie, avec un sens de la justice, exotique par son origine slave et par son époque, en un mot Zolien.
La narratrice contribue aussi à la beauté édifiante de ce récit !
Désolée, Firad, je ne vois votre commentaire que maintenant. Oui l’époque était bien difficile pour les enfants. Merci pour votre compliment.
Bonsoir.
Merci pour cette belle histoire.
C Était pas rose a l époque.
Merci pour cette jolie lecture ,et pour votre temps,afin que vous puissions profiter de cette oeuvre .
Bravo.
Merci, Sylvie, pour vos 2 commentaires sur Gorki. Vous me faites vraiment plaisir. J’ai moi aussi beaucoup apprécié ces 2 romans autobiographiques. Quant à l’hommage à la littérature, il est en effet très touchant.
Bien à vous,
Pomme
Bonjour Pomme
Après avoir écouté Enfance j’ai constaté avec plaisir que vous aviez enregistré la suite. Bonne idée ! C’est drôle, Gorki avait pour moi la réputation d’un auteur officiel du stalinisme et ne m’attirait guère alors que j’apprécie la littérature russe. Eh bien j’ai trouvé ces deux œuvres autobiographiques formidables. D’abord elles font connaître la Russie populaire avec tous ses différents personnages, ses divers métiers, ses croyances, ses paysages de la Volga. Et puis il y a le style de l’auteur qui a une grande force et met en avant toute la bizarrerie et la violence de la réalité en même temps que la mélancolie russe.
Merci pour votre lecture nuancée, si agréable à écouter et pas trop rapide, bien appropriée aux qualités du livre.
Sylvie
PS Ce livre est aussi un magnifique hommage à la littérature car c’est la lecture qui sauve cet enfant
La littérature russe, en général, est rarement gaie, ou alors celle-ci est factice souvent. Sans doute un reflet de la société.
Merci cher Fabien.
Hé bien, on ne peut pas dire que cela s’arrange pour l’enfant.
Heureusement qu’il est aimé par sa grand-mère.
Quelle vie difficile, battu, vivant dans un lieu insalubre entouré d’ivrognes et de querelleurs.
En grandissant, il connait la joie de la lecture. Cela l’oblige à réfléchir sur sa condition et sur celle des femmes dans la Russie de son époque.
Les deux livres devraient être lu par les enfants de notre époque qui râlent pour aller à l’école.
Merci Pomme pour cette juste lecture pleine de sentiments.