« La conversation, d’ailleurs, n’était pas encore devenue comme au dix-huitième siècle, dans les salons ouverts sous la présidence de Fontenelle, une occupation, une affaire, une prétention ; on n’y visait pas nécessairement au trait ; l’étalage géométrique, philosophique et sentimental n’y était pas de rigueur ; mais on y causait de soi, des autres, de peu ou de rien. C’était, comme dit Mme de Sévigné, des conversations infinies : « Après le dîner, nous allâmes causer dans les plus agréables bois du monde ; nous y fûmes jusqu’à six heures dans plusieurs sortes de conversations si bonnes, si tendres, si aimables, si obligeantes et pour vous et pour moi, que j’en suis pénétrée. »» (Lettre du 19 juin 1675).
La mention « (Version 2) » à la suite du titre indique qu’il existe sur notre site un autre enregistrement de ce même texte, effectué par un donneur de voix différent. Voir aussi : Version 1.
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