Derniers mots d’une histoire divertissante Le Requiem du corbeau (1859) d’Erckmann-Chatrian :
« Maître Zacharias fut appelé au château. On lui commanda le Requiem de Yéri-Peter II, œuvre qui lui valut enfin la place de maître de chapelle, qu’il ambitionnait depuis si longtemps. Ce Requiem n’était autre que celui de Hans. Aussi l’oncle Zacharias, devenu un grand personnage, depuis qu’il avait cinq cents thalers à dépenser par an, me disait souvent à l’oreille :
– Hé ! neveu, si l’on savait que c’est pour le corbeau que j’ai composé mon fameux Requiem, nous pourrions encore aller jouer de la clarinette aux fêtes de village. Ah ! ah ! ah ! Et le gros ventre de mon oncle galopait d’aise.
Ainsi vont les choses de ce monde. »
“Zacharias se mit en faction derrière la porte.“ – Benet, illustration pour Contes et Romans populaires (ed. Hetzel, 1867)
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