Andréas (alias Gabriel Roux, 18.-18.) est un inconnu. Peut-être est-il l’auteur d’une autre œuvre que La Misère, émouvant témoignage sobrement rédigé en 1841 qui fit moins de bruit littéraire que l’élection, la même année, de Victor Hugo à l’Académie française ou le succès de La Rabouilleuse et du Curé de village de Balzac.
La Misère s’achève par :
« Auguste, en sortant de l’hôpital, ne retrouva plus sa mère ; mais il sait qu’il a sur la terre des frères et des sœurs. Auguste est ouvrier compositeur. Puisse-t-il ne point faire défaut à la tâche qu’il a reçue de la destinée, en se souvenant que la sienne n’a été autre que par une faveur spéciale de cette Providence qui le fit entrer… à l’hôpital.
Voilà cette vie de Paris si brillante et si parée. Écrivains, artistes, qui avez de l’or au bout de la plume ou du pinceau, montrez-nous-en la médaille ; pour vous, au contraire, heureux du siècle, souffrez parfois qu’on vous en montre le revers. »
Il y a aujourd’hui des bureaux de bienfaisance, inexistants sous Louis Philippe, mais « le revers de la médaille » n’a pas disparu…
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