Les ouvrages de Jules Verne, de Wells ou de Rosny aîné (voir La Mort de la Terre), etc, consacrés à la fin du monde sont nombreux.
André Beaunier (1869-1925) romancier et critique littéraire (Revue des deux mondes, Le Gaulois, Le Figaro…) a imaginé lui aussi l’approche de la fin mêlant dans son roman Le Dernier Jour considérations banales et spéculation religieuse et philosophique.
Les scènes se passent dans un couvent très fréquenté par des passages de pèlerins et dirigé par un prieur qui a annoncé comme très proche la fin du monde.
« À Tours, les gardiens de la grande église ayant ouvert la porte pour laudes et matines, un loup entra, mordit la corde qui pendait à la cloche et carillonna : un peu après ce tocsin, le feu prit à l’église, dont il ne resta pierre sur pierre.
Il y avait la peste en Italie et le Vésuve lançait des flammes qui montaient jusqu’à lécher les nuages. Il y avait en Gaule une terrible mortalité des plus nobles seigneurs et des pontifes les plus religieux.
Ils avaient vu partout misère et famine. La pluie, depuis de longs mois, rendait la terre de Flandre un cloaque. Le débordement des rivières obligeait, ici ou là, les villageois à quitter leurs habitations et à se réfugier sur les collines… Les paysans de Bretagne ne voulaient plus travailler. Les champs étaient en friche, depuis deux années, et les prairies couvertes d’une ivraie mortelle aux troupeaux. »
Que va-t-il arriver ? La terreur s’empare de la plupart des gens.
À suivre…
Saint Fiacre patron de MM. les jardiniers, pépiniéristes et horticulteurs (éd. Delamare, 1864)
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