Le début : « Mistress Amadroz, femme de Bernard Amadroz de Belton et mère de Charles et de Clara, mourut quand ses enfants avaient huit et six ans, leur faisant ainsi éprouver le plus grand malheur qui puisse atteindre des enfants nés dans une telle position sociale. Ce malheur fut encore aggravé par le caractère du père. M. Amadroz n’était pourtant pas un méchant homme, ni même ce qu’on appelle un homme vicieux ; mais il était paresseux, insouciant, et, à l’âge de soixante-sept ans, âge auquel le lecteur fait sa connaissance, il n’avait encore fait aucun bien en ce monde. Il avait fait un grand mal, car son fils Charles s’était suicidé, et cet affreux événement avait été amené en partie par l’incurie du père.
Le château de Belton est une jolie résidence située au milieu d’un parc bien boisé, au pied des collines de Quanton, dans le comté de Somerset. Les maisons de la petite ville de Belton sont groupées aux portes du parc.
Peu d’Anglais connaissent bien les beautés de leur pays, et cette partie du comté de Somerset est une des plus ignorées. Rien de charmant pourtant comme ses riches vallées, ses ravins au fond desquels court une petite rivière aux eaux profondes, et sur les pentes abruptes ses vieux chênes dont la vie semble s’être retirée depuis des années, mais qui chaque printemps se couvrent encore d’un maigre feuillage… »
La Belle Liseuse, Léon-François Comerre (env. 1916).
Bien! C’est super! quand j’étudie un auteur, j’écoute tout ce qui est enregistré de cet auteur sur votre merveilleux site, afin de le mieux connaître… Mille merci à vous!!!
Merci à vous Véronique, vous me donnez envie d’enregistrer un projet que j’avais mis un peu de côté : Les Bertram du même Trollope.
Merci pour cette belle et fluide lecture cher Monsieur Luttringer!
Je découvre grâce à votre merveilleux site la littérature anglaise qui ne manque pas de charme.
Très bonne continuation à vous et encore merci pour votre passion très communicative.