On ignore généralement qu’Honoré de Balzac a écrit quelques contes pour la jeunesse qui ont souvent été des récompenses des distributions de prix en fin d’année scolaire.
Tony sans soin à faire lire aux enfants qui aiment le désordre :
« Aujourd’hui, si vous prêtez quoi que ce soit à Tony, Tony vous le rend propre, sans déchirures ni taches. Il est le premier venu à l’école. En ne perdant point ses gants, il n’a plus d’engelures aux mains. Ma mère ne dépense plus aidant d’argent en livres, car il a soin des siens. Enfin, il s’est corrigé. »
L’Ours et le forgeron punit ceux qui n’aident pas quand on les appelle au secours :
« En écoutant cette histoire de la grand-mère, Georges comprit que c’était à lui que la morale s’adressait ; tout penaud, il baissait la tête, tandis que tous lui lançaient un regard très significatif. Aussi, à peine fut-elle achevée qu’il s’élança dans le jardin, afin d’y cacher sa rougeur et son dépit et aussi, espérons le, pour y réfléchir au moyen de se corriger. »
Fleurette, choisie par la reine des fées, empêche l’Ouragan de nuire :
« Fleurette est donc demeurée la sœur des fleurs et l’amie des petits enfants. »
Échapper à la critique, Pere Borrel del Caso (1874).
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