Le Massacre de la Saint-Barthélemy est suivi de Assassin tué par sa victime, parce que ces deux textes historiques traitent du même sujet.
« Notre langue manque d’expressions pour caractériser ce monstrueux attentat, qui heureusement est unique dans l’histoire. Quoi de plus horrible, en effet, que de voir un roi faire lâchement assassiner, la nuit, à un signal convenu, une partie de ses sujets qui vient de se ranger sous son obéissance ? »
« Une nuit, la veille de la Saint Barthélemy, au mois d’août 1572, l’ordre du massacre fut donné à minuit. On fit sonner le tocsin à Saint-Germain l’Auxerrois ; et, peu après, la grosse cloche du Palais, que l’on ne sonnait que dans les grandes réjouissances, répondit à ce signal horrible. Toutes les maisons des protestants furent forcées et ouvertes en même temps. »
« Quoi qu’il en soit, environ soixante-dix mille Français furent égorgés au sein de la capitale, sans compter ceux qui furent assassinés dans les provinces, ceux qui périrent les armes à la main, et les protestants immolés au massacre de Vassy, qui avait été comme le prélude de celui de la Saint-Barthélemy. »
Note de Wikipédia : « Pendant longtemps, la tradition historiographique a fait du roi Charles IX et de sa mère, Catherine de Médicis, les principaux responsables du massacre. Faute de sources, les historiens sont restés longtemps partagés sur le rôle exact de la couronne. Ils retiennent aujourd’hui que seuls les chefs militaires du clan protestant étaient visés par l’ordre royal. Dès le matin du 24 août, Charles IX avait ordonné l’arrêt immédiat des tueries mais, dépassé par la fureur du peuple, il n’avait pu les empêcher. »
Joseph Nicolas Robert-Fleury, Scène de la Saint-Barthélémy, assassinat de Briou, gouverneur du Prince de Conti, 24 août 1572.
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