Deux affaires des années 1880 recueillies par Albert Bataille dans Causes criminelles et mondaines.
On assiste au procès de Joseph Estoret ancien chef de culture à Villerssous-Erquery, ancien maire de cette commune, coupable du meurtre d’un fou dont il était responsable dans l’asile d’aliénés qu’il surveillait.
« Je suis en mesure de faire connaître dans ses détails les plus précis cette cause criminelle, dont on a parlé assez vaguement, et sur laquelle certains journaux ont publié des renseignements tout à fait fantaisistes. »
nous précise l’auteur, tandis que Une vengeance par procuration est le simple compte-rendu, sans pièces à l’appui comme dans Estoret, du vitriolage d’un jeune homme par une femme jalouse.
Note : C’est dans le cadre des troubles sociaux à Glasgow en 1820 que naît le crime du vitriolage. Aujourd’hui, cette pratique est courante notamment au Bangladesh, au Pakistan, en Afghanistan, au Cambodge ainsi que dans de nombreux autres pays asiatiques et africains.
Compte tenu que le jet d’acide sulfurique marque le visage de la victime à vie, en détruisant sa santé physique et mentale, certains maintiennent que ce crime est aussi grave que le viol.
Consulter les versions texte de ce livre audio : Estoret ; Une vengeance par procuration.
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