Après la Pathologie verbale, ou Lésions de certains mots dans le cours de l’usage de Littré, voici une autre « pathologie verbale », celle des Lésions de la parole, historiquement présentée, dans un article non-signé de la revue Lectures pour tous d’août 1900, très documenté et intitulé Ce qu’entendent et ce que disent les sourds-muets.
Le préambule :
« Faute de pouvoir comprendre et se faire comprendre, le sourd-muet est incapable de développer les germes d’intelligence qui peuvent être en lui. Son esprit s’atrophie. […] Mais un jour vinrent des hommes charitables qui entreprirent de faire entendre les sourds et parler les muets. »
est suivi de quatre parties :
– Le bienfaiteur des sourds-muets : l’Abbé de l’Épée,
– Comment on « voit » les paroles,
– Un degré de plus dans l’abîme de l’infirmité (les sourds-muets aveugles),
– À l’institution des sourds-muets.
L’article est anonyme, mais on devine la personnalité de son rédacteur : « Voilà la tâche bienfaisante à laquelle se consacrent les instituteurs des sourds-muets. Ils ont droit à notre admiration reconnaissante. Car l’œuvre qu’ils accomplissent est éminemment humaine, et il n’est personne parmi nous qui puissent rester indifférent en présence du soulagement apporté ainsi aux souffrances des plus déshérités de nos semblables. »
Bonjour ,
Merci , c’était vraiment très interessant.
Merci encore, et toujours, Monsieur.
Excellent choix M. Depasse !