« Le père Cavalier avait pris avec lui son neveu, une sorte de chenapan de quatorze ans qui allait aux provisions au village éloigné de trois kilomètres, et aidait le vieux dans les besognes quotidiennes.
Ce garnement, maigre, long, un peu crochu, avait des cheveux jaunes et si légers qu’ils semblaient un duvet de poule plumée, si rares qu’il avait l’air chauve. Il possédait en outre des pieds énormes et des mains géantes, des mains de colosse.
Il louchait un peu et ne regardait jamais personne. Dans la race humaine, il me faisait l’effet de ce que sont les bêtes puantes chez les animaux. C’était un putois ou un renard, ce galopin-là. »
Ce petit monstre, dont le brave oncle était Le Garde d’une propriété, est allé jusqu’à commettre ce que vous apprendrez par la suite…
Eugène Renouard, Photographie de jeunesse de Guy de Maupassant.
Je vous écoute régulièrement,vous et votre équipe, trouve votre iniciative pleine de mérite et me demandais si vous aimeriez, en créant les liens adéquats, inscrire sur votre site des poêmes en espagnol. En effet, une de mes amies a commencé à en lire une selection chaque semaine. Je lui ai parlé de cette possibilité, elle est d’accord. Je vous adresse le lien principal pour que vous considériez son materiel.
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Anne Souchaud de Luengas