Les histoires de Le Cycle patibulaire (1892) antérieurement lues ici ne trahissent pas vraiment, à part Le Tatouage et Le Suicide par amour, l’uranisme de Georges Eekhoud qui provoquera avec Escal-Vigor (1899), un des premiers romans modernes qui traite de l’homosexualité, un scandale et se terminera par un procès à huis-clos et l’acquittement de l’auteur.
Le Tribunal au chauffoir dédié « À Monsieur Oscar Wilde, au Poète et au Martyr Païen torturé au nom de la Justice et de la Vertu Protestantes », aboutit, sans détours cette fois, à une apologie de l’homosexualité masculine défendue, devant un tribunal improvisé composé de détenus dans un pénitencier, par un bon avocat et acceptée sans contestation par les assistants, sauf par un seul riche insolent et injurieux qui paiera cher son homophobie…
Mais il ne faut pas oublier que notre poète belge a des délicatesses infinies pour décrire les infortunes, comme le prouvent les autres confessions de cette parodie de tribunal.
Quant au reste,
« Que les temps sont changés ! » disait Abner (Racine, Athalie, scène I)…
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