L’armistice du 22 juin 1940 est une convention signée en forêt de Compiègne entre le représentant du Troisième Reich allemand et celui du gouvernement français de Philippe Pétain afin de mettre fin aux hostilités ouvertes par la déclaration de guerre de la France envers l’Allemagne le 3 septembre 1939, marquées notamment par la bataille de France déclenchée le 10 mai 1940.
L’armistice établit les conditions de l’occupation par l’Allemagne de la France, le sort des personnes capturées, déplacées ou occupées, la neutralisation des forces françaises, et le paiement de compensations économiques à l’Allemagne. En France, tout le territoire national reste sous souveraineté française après la défaite militaire, y compris l’empire colonial. La France conserve une armée, mais sans capacité militaire. Certaines parties du territoire de la métropole passent cependant sous administration allemande, à des degrés divers, en violation du traité d’armistice : la Moselle et l’Alsace, le nord de la France. (Wikipédia)
Jean Giraudoux, écrivain à « l’âme franco-allemande », vécut toute sa vie le drame de la rupture entre la France et l’Allemagne (cf. Siegfried et le Limousin). Le 23 juin 1940, il écrit Armistice à Bordeaux, premier texte de refus et d’espoir. Tous les écrits qu’il publie de 1940 à 1944 s’élèvent contre l’idée de « responsabilité collective » que développe le gouvernement de Vichy.
Quelles belles envolées patriotiques dans cette attente de la signature !
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