Dimanche et premier mai, double occasion de paresser au lit en écoutant les impressions (curieuses, comme la dernière citée), d’une héroïne de Maupassant dans la nouvelle Le Lit de 1882.
« Le lit, mon ami, c’est toute notre vie. C’est là qu’on naît, c’est là qu’on aime, c’est là qu’on meurt. »
« Si j’avais la plume de M. de Crébillon, j’écrirais l’histoire d’un lit. Et que d’aventures émouvantes, terribles, aussi que d’aventures gracieuses, aussi que d’autres attendrissantes ! Que d’enseignements n’en pourrait-on pas tirer, et de moralités pour tout le monde ? »
« Le lit songez-y, c’est le symbole de la vie ; je me suis aperçue de cela depuis trois jours. Rien n’est excellent hors du lit. »
« Le lit, c’est l’homme. Notre Seigneur Jésus, pour prouver qu’il n’avait rien d’humain, ne semble pas avoir jamais eu besoin d’un lit. Il est né sur la paille et mort sur la croix, laissant aux créatures comme nous leur couche de mollesse et de repos. »
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