Le Cheval sans fin :
« Des hurlements épouvantables se firent entendre ; et bientôt après je ne sentis plus rien autour de moi ; cependant j’allais toujours avec une rapidité extraordinaire, et je me trouvai presqu’à la même place où j’avais rencontré mon maudit cavalier. »
Le Diable comme il s’en trouve :
« Ce ne sont point des corps fantastiques qui s’offrent à ses coups, mais bien des composés de chairs et d’os. Un des assaillants voit d’abord tomber son poignet. »
La Maison enchantée :
« Ce qui me surprit le plus, c’est que la maison disparut et que je me trouvai aux portes de la Ciotat, sans que j’aie jamais pu savoir comment j’y avais été transporté ; et comment la maison avait disparu. »
Le Pacte infernal :
« Pendant toute cette cérémonie le démon ne cessait de pousser des hurlemens épouvantables ; plusieurs fois il voulut me saisir : pour l’éviter, on me donna la croix à porter, alors des vociférations horribles se firent entendre, l’église fut remplie d’une odeur sulfureuse et infecte, elle paraissait pleine de spectres, et ce ne fut qu’à force d’aspersion, qu’on parvint à chasser le malin esprit. »
Ces quatre nouveaux Infernaliana de Charles Nodier durent moins d’une demi-heure…
Paulin Guérin, Portrait de Charles Nodier (1844).
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