1) Vanini, brûlé vif à Toulouse, comme athée est relaté avec écœurement par Champagnac, d’ordinaire moins véhément dans sa Chronique du crime et de l’innocence :
« En vertu de quel article de loi des juges pouvaient-ils condamner un homme, leur semblable, pour crime d’athéisme ? »
2) On aurait pu s’attendre à des détails nombreux sur les crimes de Cartouche et de Mandrin :
« Nous nous étions proposé d’abord de passer sous silence les tristes exploits de ces dégoûtants héros de gibet ; mais les noms de Cartouche et de Mandrin sont entourés d’une renommée si ignominieusement proverbiale, que la crainte du reproche de les avoir oubliés dans la Chronique du crime nous oblige d’accorder quelques lignes à ces scélérats. »
3) Assassin condamné sur la déposition d’un aveugle nous prouve que la « police » menait des enquêtes soignées, même au temps du « supplice de la roue ». (Le 6 octobre 1791, l’Assemblée nationale votera le code pénal qui stipule que « La peine de mort consistera dans la simple privation de la vie, sans qu’il puisse jamais être exercé aucune torture envers les condamnés. » et que « Tout condamné à mort aura la tête tranchée. », abolissant ainsi définitivement l’usage de la roue légitimé par François Ier en 1534.)
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