La Leçon bien apprise, extraite des Contes de Jacques Tournebroche d’Anatole France aurait aussi bien pu être signée Jean Boccace six cents ans plus tôt.
Nous sommes au temps de Louis le onzième. « Madame Violante était trop raisonnable pour aimer un mari si peu aimable. Maître Jacques Tribouillard soutenait qu’elle était parfaitement sage, assurée, affirmée et confirmée en la foi conjugale autant que Lucrèce Romaine. Et il en donnait pour raison qu’il ne l’avait pu détourner de ses devoirs. »
Comme dans le Décaméron un confesseur joue un grand rôle :
« C’était un grand prêcheur, très sévère aux faiblesses humaines, qui ne pardonnait rien et croyait avoir tout fait quand il avait fait peur. Il la menaçait de l’enfer pour s’être lavé le visage avec du lait d’ânesse. »
Léon Lebègue, illustration pour La Leçon bien apprise dans Les contes de Jacques Tournebroche (édition Calmann-Levy, 1909)
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