Extraites de Chronique du crime et de l’innocence, ces deux affaires sont du début et de la fin du XVIIème siècle. Dans les deux sont citées « la question ordinaire et la question extraordinaire » :
« La torture des brodequins fut utilisée en France jusqu’en 1780 pour soutirer des aveux. Inscrit dans le système judiciaire du Moyen Âge et de l’Ancien Régime, ils étaient conçus pour broyer les jambes. Les blessures étaient souvent si sévères que les os éclataient. […] Des coins étaient ensuite enfoncés à coups de marteau entre les deux planches centrales, ce qui, en resserrant les planches autour des jambes de l’accusé, leur imprimait une force cruelle.
Le nombre de coins variait : quatre pour la question ordinaire, huit pour la question extraordinaire. » (Wikipédia)
La Femme adultère et complice des assassins de son mari se passe à Toulouse :
« Quant à la femme, auteur de tous ces malheurs, condamnée à la peine capitale, elle fut conduite à la mort le 16. Avant de subir son arrêt, elle adressa aux assistants une allocution si touchante, si empreinte d’un vrai repentir, que tout le monde fondait en larmes, en priant pour elle. »
Innocents condamnés, ou La Famille d’Anglade, à Paris, commence ainsi :
« Dans l’examen de nos fastes judiciaires, on n’a que trop souvent l’occasion de déplorer les effets de l’incertitude et des erreurs de la justice humaine. Quelquefois le crime, ou plutôt ceux qui l’ont commis, ont tellement pris leurs précautions, qu’ils restent même à l’abri de tout soupçon ; tandis que des indices accablants viennent forcer les juges à condamner l’innocence. »
La torture des brodequins, illustration issue de Codex theresianus (Autriche, 1768)
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