Plusieurs textes en prose de Mallarmé ont été publiés dans un recueil aux titres différents : Album de vers et de prose, Pages, Pages oubliées, Divagations… et figurent sur le site.
Les six que voici complètent presque ce recueil… et requièrent une lecture très attentive si l’on veut tout comprendre !
Par exemple, pour dire à une femme : « Votre arrivée m’émeut et vous me troublez infiniment », il s’exprime ainsi :
« À quel type s’ajustent vos traits, je sens leur précision, Madame, interrompre chose installée ici par le bruissement d’une venue, oui ! ce charme instinctif d’en dessous que ne défend pas contre l’explorateur la plus authentiquement nouée, avec une boucle en diamant, des ceintures. Si vague concept se suffit ; et ne transgresse point le délice empreint de généralité qui permet et ordonne d’exclure tous visages, au point que la révélation d’un (n’allez point le pencher, avéré, sur le furtif seuil où je règne) chasserait mon trouble, avec lequel il n’a que faire. » (Le Nénufar blanc)
(Note pédante, qui aurait peut-être plu à Mallarmé : Le Rapport de 1990 sur les rectifications orthographiques préconise cette orthographe « nénufar » du fait de l’origine arabo-persane du mot, laissant au graphème ph la fonction de transcrire la lettre φ, phi du grec ancien.)
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