Auteur de récits fantastiques et de « science-fiction », J.H. Rosny aîné (1856-1940) aborde dans La Femme disparue (1926) le genre du roman policier. L’histoire est habilement contée et les effets de surprise bien ménagés.
Une femme faisant en forêt une promenade en voiture est attaquée par des bandits : le cocher est tué, et la femme se sauve haletante, suivie de près par les assassins. Voilà ce que l’on sait. Mais est-elle devenue leur proie ? Pour le savoir il faut lire le livre, et l’on s’aperçoit que les grands découvreurs de la vérité, ne sont ni le détective, ni le juge d’instruction, plutôt ridiculisé, mais une jeune fille, filleule de la disparue, des spécialistes de la forêt et deux chiens d’une intelligence supérieure !
Ce n’est ni du Conan Doyle ni du Gaboriau, mais c’est très riche en découvertes forestières et attachant jusqu’au bout.
C’est (encore !) une histoire d’héritage…
Couverture d’une édition ancienne du livre.
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