Texte historico-religieux d’Edgar Poe, traduit par Baudelaire, sur la prise de Jérusalem par Pompée. Quelques renseignements pour l’éclairer : une fois entré à Jérusalem, dont la population est divisée, Pompée assiège les partisans d’Aristobule retranchés sur le Mont du Temple. Celui-ci est emporté d’assaut et, de cet épisode, l’histoire retiendra que Pompée pénétra dans le Saint des Saints du temple de Jérusalem, ce qui constituait un sacrilège pour les Juifs, mais ne toucha à rien. L’assaut du Temple fait plus de 12.000 morts, mais très peu du côté de Pompée. La Judée est tout de suite soumise. Pompée ne restaure cependant pas la royauté : il se borne à réintégrer Hyrcan dans ses fonctions de grand prêtre du temple de Jérusalem
« Hâtons-nous d’aller aux remparts, – dit Abel-Phittim à Buzi-Ben-Lévi et à Siméon le Pharisien, le dixième jour du mois Thammuz, en l’an du monde trois mille neuf cent quarante et un ; – hâtons-nous vers les remparts qui avoisinent la porte de Benjamin, qui est dans la cité de David, et qui dominent le camp des incirconcis. C’est la dernière heure de la quatrième veille, et voici le soleil levé ; et les idolâtres, pour remplir la promesse de Pompée, doivent nous attendre avec les agneaux des sacrifices. »
Mais les agneaux se révèlent être « un cochon de proportions peu communes ».
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